18 mai 2014

Urban Exploration


      L'urbex est de loin la passion qui me procure le plus de sensations. Contraction de Urban Exploration que l'on traduit par Exploration Urbaine ( sans blague... ), elle consiste à se rendre dans des endroits abandonnés, privés ou non, et à capturer les clichés les plus intéressants, ayant pour but d'honorer un lieu, un patrimoine jadis "vivant". C'est du moins la vision qu'ont les personnes qui pratiquent cette activité. Une usine, une maison, un château, un bâtiment publique, il y a bon nombre de structures qui ne demandent qu'à se laisser visiter, moyennant tout de même une petite préparation.


Le côté maison hantée est très attrayant !!!

      Visiter un endroit abandonné ne doit pas être une sortie dominicale parce que tout le monde sait qu'on s'emmerde le dimanche. Il faut connaître un minimum le terrain par lequel on souhaite s'engager, et glaner le plus d'informations possible sur le lieu que l'on s’apprête à visiter. Par exemple, la photo ci-dessus provient d'une vieille tanneries dont la visite ne s'est soldé que par une petite partie des ateliers et des bureaux, car le bâtiment gigantesque du site était racheté "en morceau" par divers sociétés qui occupaient une bonne partie des endroits accessibles d'accès. De plus, deux gros molosses gardaient l'entrée d'un petit garage et gambadaient librement à travers tout le site. Je ne le verrai qu'à la fin de ma visite...



Vestige d'activité



      Il y a aussi d'autres présences potentielles sur un site. Des squatteurs, des membres d'un service de sécurité faisant des rondes, et parfois même, la police. Car avant tout, l'urbex est considérée comme une activité " clandestine ". C'est pourquoi il faut éviter les explorations en solitaire, et consacrer un peu de temps à recueillir le plus d'informations possible pour effectuer une bonne session. 
      Le matériel est aussi quelque chose de très important. Une trousse de secours, des cordages, de quoi téléphoner en cas d'urgences, tout cela pourra s'avérer fort utile dans les situations où l'endroit, meurtri par les âges ( et les pillards ), ressemble à un parcours du combattant. Il vous faudra souvent ramper, grimper, se tordre dans tous les sens pour accéder à la moindre pièce digne d’intérêt, mais sans ne jamais rien forcer ou détruire. Et c'est cette partie qui me plaît dans l'urbex. Cet espèce de "code moral" comme j'aime à dire fait de cette activité quelque chose de noble. Pas de pillage, de détérioration, de vandalisme pour entrer dans un lieu ( les squatteurs s'en sont généralement déjà occupés et laissent leurs marques sur les murs, quand ils ne défèquent pas sur le sol... ). C'est d'ailleurs pourquoi les adresses des lieux ne sont que trop rarement divulguées, et dans le cas où elles le sont, elles s'échangent majoritairement entre passionnés.

Usine de mise en bouteille

      L'arme de base d'une personne s'exerçant à l'urbex est son appareil photo. Pour ma part, étant donné que je ne tiens ni site, ni galerie d'images, je ne me serts que de mon smartphone et ne dispose de mes clichés que pour mon plaisir personnel, ou celui des curieux. Je chercherai peut-être prochainement un ou une partenaire particulièrement motivé(e).
      J'espère que ce petit article vous donnera envie de voir plus loin et pourquoi pas de vous y mettre. En attendant, voici quelques adresses de site que j'affectionne pour la qualité des photographies et le coté insolite des lieux.


http://www.urbexsession.com/
http://urbexfrance.fr/
http://totallyhaunted.com/

      Le dernier est plutôt basé sur des lieux abandonnés dit " hanté ", mais certains d'entre eux sont si impressionnant que je me devais de les poster ici.
      Pour finir, voici les dernières photographies prisent il y a peu. La cave d'une maison barricadée et l'entrée du parc Mirapolis, à l'intérieur duquel nous avons évité un exercice du G.I.G.N... 

 




 


Dani.K














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