Petite Bio

      L'univers fantastique a toujours été présent dans n'importe quelle forme artistique que j'ai pu exploiter. Du jeu vidéo, au cinéma, en passant par la bande dessinée et les romans. J'aimais me faire peur. Avec des émissions de télé comme Mystère, présentée par Alexandre Baloud, qui ont terrorisé mes nuits d'enfant, et des histoires effrayantes racontées par une parente amatrice d'anecdotes surnaturelles.
      Mais le fantastique n'est pas qu'une suite de morts, et de phénomènes inexpliqués. Ce peut être aussi de la poésie, de l'émotion, comme lors de ma toute première "rencontre" avec l'oeuvre de Tim Burton, Edward aux mains d'argent.
      Dès lors, je voulus participer à cet univers. Je voulais créer. Tout d'abord fasciné par le talent de dessinatrice d'une tante, je lui demandais de m'apprendre à manier le graphite dès l'age de 9 ans. A suivi une incroyable relation de plus de 15 ans entre le bois, la gomme et le papier. Entre temps, le cinéma commençait à prendre possession des murs de ma chambre sous forme de posters, tandis que les VHS des grands classiques de l'horreur usaient leur bande dans cet appareil aujourd'hui obsolète qu'est le magnétoscope. Les feuilles noircies de mes traits de crayon jonchaient sur le sol, représentant mes "monstres" préférés exécutés sous fond de musique classique ( Henry Purcell, Wagner ).
      Plus tard, je commençais les natures mortes et en parallèle les concepts d'une multitude de bandes dessinées sans fond ni forme ( la seule la plus aboutie sera une B.D érotique, loin des scénarii macabres habituels inspirés par les mangas comme Monster ou Pet shop of horror et les jeux vidéo tels Castlevania et Resident Evil ). Sans savoir où aller, je commençais à m’intéresser tardivement à la musique, à la vraie culture Métal pour laquelle je n'avais que des bribes de connaissance. Je commençais l’apprentissage de la guitare basse pour passer rapidement à la guitare électrique. Guider par des groupes comme Cradle of filth, Deicide, Immortal et des auteurs comme Bram Stoker, Sheridan le Fanu, Sir Cédric et tant d'autres, je m'efforçais de travailler quotidiennement pour obtenir un résultat qui me satisfaisait. Mais pour construire quelque chose de concret, le travail de groupe est essentiel. Etant passionné par la création, je n'arrivais pas à concevoir le zèle et l'attente de résultat.
      Alors, j'abandonnais la musique et me consacrais à quelque chose de parfaitement inattendu, l'écriture. Le souvenir de deux professeurs de français et leurs conseils que je n'écoutais pas vraiment à l'époque réveillèrent en moi cette envie d'imaginer, de partager, de raconter des histoires.
      Dans un souci de rester le plus original possible, j'écrivais sur un coin de table une série de petites histoires sans titres. J'aimais ça. Prendre le temps de rédiger chaque mot, chaque récit. 
      Une première histoire, Zombi. Bourrée de dialogues que mes personnages ( essentiellement des amis de l'époque ) enchaînaient à un rythme soutenu.
      Une seconde, sur un thème qui m'est cher, le vampirisme. Cette fois, moins de dialogues, de l'action, plein de personnages mais une histoire trop prétentieuse pour un début. Je réussi tout de même à finir cette nouvelle, sans réelle conviction.
      Après une très courte trêve, je décidais de poursuivre mes ambitions et rédigeais un recueil de contes macabres, "Il fut autrefois" sous le pseudonyme de Ludwig Torrance. Bien décidé à garder une "trace" de mon univers, je décidais de faire imprimer le livre, et de le distribuer à quelques amis et connaissances qui jugèrent mon travail et m'encouragèrent comme je ne l'avais espéré.
      J'écrivis mon premier roman "Morsure" sur le thème des morts vivants, toujours dans un souci d'originalité. Ce tapuscrit reste bien gardé afin de le ré-écrire et y apporter les modifications au moment venu. 
      Aujourd'hui, je travaille en collaboration avec une correctrice afin de proposer mes livres en téléchargement. Le premier, intitulé "Laura", verra le jour sur les sites d'E-book dès qu'il me sera possible de le proposer. Je fus contraint d'abandonner le pseudonyme Ludwig Torrance car, lors de mes inscriptions à différents forums ( sans rapport avec l'écriture ), Beaucoup faisaient le rapprochement entre ce nom et le héros de Stephen King. Celui de Dani Karrde garde encore un peu de mystère quant à sa signification.
      En attendant, je ferai en sorte de tenir ce blog du mieux possible, de façon honnête et originale. Il contiendra quelques articles sur des sujets qui tournent autour de mon travail, et plusieurs pages présentant mes livres, avec des extraits et explications.

Merci pour vos messages, critiques ( toujours les bienvenues quand
elles sont construites et/ou constructives ), ainsi que vos encouragements.

Dani Karrde

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